
Bien installée!
Je suis débordée mais je ne pouvais pas vous laisser sans quelques nouvelles.
L'emménagement s'est donc bien passé, bien qu'il soit toujours pénible de faire, défaire, refaire des cartons (et les porter seule dans les escaliers sans ascenseur, par la même occasion). La chambre est vieillotte, comme prévu, mais grande et haute de plafond. En réalité, l'ensemble du bâtiment est vieux (il doit même être le plus vieux de la rue) : les meubles sont vieux, le plancher est vieux, la cuisine est vieille, les casseroles sont vieilles, la propriétaire elle-même est (très) vieille. Il faut donc faire avec.
En revanche, l'ambiance est géniale et a de quoi faire oublier le contexte pas très reluisant. Les autres étudiantes, qui viennent toutes des 4 coins du monde (Italie, Russie, Australie, Finlande...), sont vraiment adorables. Moi qui ne me croyais pas faite pour la vie en communauté, j'en découvre les avantages et les joies. Trouver du monde dans la cuisine en descendant dîner, pouvoir demander de l'aide ou un conseil, discuter de ses problèmes, organiser des futures sorties communes. Un peu comme si j'étais déjà en famille, au bout d'une semaine, parmi des filles que je ne connaissais pas, et qui plus est de culture et de langue différentes (bien que la plupart parlent français). Cela me redonne foi en la sociabilité de l'être humain mouhaha.
Autre avantage et pas des moindres : être en plein Paris. Mondieukcébon. Tout avoir à proximité : la fac à 5 minutes à pied, les commerçants, la bibliothèque, les musées, l'animation, la vie quoi. Et quand je dis Paris intra muros, je n'exagère pas : 6eme arrondissement entre le jardin du Luxembourg et Montparnasse. Du pur luxe... qui a un prix.
J'en arrive donc au point noir : le budget. Très très serré. Ce qui fait que même en étant au coeur de la capitale, je n'en profite qu'à moitié, voire pas. Je suis obligée de me priver de nombreuses dépenses : exit les sorties ciné, cafés au bar, dîners entre amis et autres. A vrai dire, même en excluant tout cela, je ne suis pas sûre de pouvoir financer le loyer durant toute l'année scolaire. Chose qui me cause de l'angoisse et du regret, étant donné le goût que je prends pour la vie ici. Je me retrouve donc un peu bloquée, à chercher un autre logement meilleur marché sans avoir la conviction d'en trouver un, et surtout sans en avoir réellement envie. En attendant, je laisse les choses venir et je m'oblige à être confiante. Lorsque les choses devront venir, elles viendront!
L'emménagement s'est donc bien passé, bien qu'il soit toujours pénible de faire, défaire, refaire des cartons (et les porter seule dans les escaliers sans ascenseur, par la même occasion). La chambre est vieillotte, comme prévu, mais grande et haute de plafond. En réalité, l'ensemble du bâtiment est vieux (il doit même être le plus vieux de la rue) : les meubles sont vieux, le plancher est vieux, la cuisine est vieille, les casseroles sont vieilles, la propriétaire elle-même est (très) vieille. Il faut donc faire avec.
En revanche, l'ambiance est géniale et a de quoi faire oublier le contexte pas très reluisant. Les autres étudiantes, qui viennent toutes des 4 coins du monde (Italie, Russie, Australie, Finlande...), sont vraiment adorables. Moi qui ne me croyais pas faite pour la vie en communauté, j'en découvre les avantages et les joies. Trouver du monde dans la cuisine en descendant dîner, pouvoir demander de l'aide ou un conseil, discuter de ses problèmes, organiser des futures sorties communes. Un peu comme si j'étais déjà en famille, au bout d'une semaine, parmi des filles que je ne connaissais pas, et qui plus est de culture et de langue différentes (bien que la plupart parlent français). Cela me redonne foi en la sociabilité de l'être humain mouhaha.
Autre avantage et pas des moindres : être en plein Paris. Mondieukcébon. Tout avoir à proximité : la fac à 5 minutes à pied, les commerçants, la bibliothèque, les musées, l'animation, la vie quoi. Et quand je dis Paris intra muros, je n'exagère pas : 6eme arrondissement entre le jardin du Luxembourg et Montparnasse. Du pur luxe... qui a un prix.
J'en arrive donc au point noir : le budget. Très très serré. Ce qui fait que même en étant au coeur de la capitale, je n'en profite qu'à moitié, voire pas. Je suis obligée de me priver de nombreuses dépenses : exit les sorties ciné, cafés au bar, dîners entre amis et autres. A vrai dire, même en excluant tout cela, je ne suis pas sûre de pouvoir financer le loyer durant toute l'année scolaire. Chose qui me cause de l'angoisse et du regret, étant donné le goût que je prends pour la vie ici. Je me retrouve donc un peu bloquée, à chercher un autre logement meilleur marché sans avoir la conviction d'en trouver un, et surtout sans en avoir réellement envie. En attendant, je laisse les choses venir et je m'oblige à être confiante. Lorsque les choses devront venir, elles viendront!
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